La 1e et la 4e de couv. indiquent : "Qu¹elles vendent des grimoires sur Etsy, postent des photos de leur autel orné de cristaux sur Instagram ou se rassemblent pour jeter des sorts à Donald Trump, les sorcières sont partout. Davantage encore que leurs aînées des années 1970, les féministes actuelles semblent hantées par cette figure. La sorcière est à la fois la victime absolue, celle pour qui on réclame justice, et la rebelle obstinée, insaisissable. Mais qui étaient au juste celles qui, dans l¹Europe de la Renaissance, ont été accusées de sorcellerie ? Quels types de femme ces siècles de terreur ont-ils censurés, éliminés, réprimés ? Ce livre en explore trois et examine ce qu¹il en reste aujourd¹hui, dans nos préjugés et nos représentations : la femme indépendante puisque les veuves et les célibataires furent particulièrement visées ; la femme sans enfant puisque l¹époque des chasses a marqué la fin de la tolérance pour celles qui prétendaient contrôler leur fécondité ; et la femme âgée devenue, et restée depuis, un objet d¹horreur. Enfin, il sera aussi question de la vision du monde que la traque des sorcières a servi à promouvoir, du rapport guerrier qui s¹est développé alors tant à l¹égard des femmes que de la nature : une double malédiction qui reste à lever."